Le candidat battu voulait sauver la trêve par une intervention internationale, que les Tigres ont refusée. Le gouvernement sri-lankais n'était pas allé très loin dans les concessions politiques. De leur côté, les Tamouls avaient le sentiment d'avoir été bercés de paroles en l'air depuis 1958, les gouvernements étant revenus sur leurs promesses et ayant de ce fait suscité leur méfiance. Il est impropre de parler de gouvernement cingalais dans la mesure où il a toujours compté des ministres issus des minorités, mais la solution fédérale n'a pas vu le jour malgré le vote du treizième amendement.