Je suis désolé que certains de vos électeurs vous aient interrogé sur la Société Générale, mais permettez-moi de penser surtout à ceux qui ont vraiment souffert, c'est-à-dire aux 13 000 employés de la Société Générale qui sont au service des ses 4 millions de clients. Pendant cinq ou six jours, ils ont eu à expliquer que la banque allait bien, malgré ce que l'on entendait sur les marchés. Nous l'avons expliqué à nos collaborateurs, et nos collaborateurs à nos clients. Et nous n'avons pas perdu de clients. C'est cela qui est important pour le système bancaire français. L'avenir de la Société Générale – et son conseil d'administration s'en occupe, comme l'assemblée générale de ses actionnaires le fera le moment venu –, il semble bien qu'il soit devant elle, et non compromis par une quelconque fraude.