Estimez-vous que le processus de dévalorisation d'actifs, corrélé à la méfiance vis-à-vis des marchés, est aujourd'hui interrompu et que nous sommes entrés dans une phase de stabilisation ?
Au regard de l'extrême complexité des produits non structurés, n'est-il pas illusoire de chercher à améliorer leur traçabilité et leur évaluation ? L'inventivité des concepteurs de ces produits ne leur donnera-t-elle pas toujours une longueur d'avance sur les dispositifs de contrôle ?
La panne du moteur de la titrisation ne provoque-t-elle pas par un resserrement ou un renchérissement du crédit ? Ce phénomène, observé depuis six mois pour les prêts immobiliers aux ménages, ne risque-t-il pas de s'étendre au financement des entreprises, en particulier des PME ?
Après la réussite de sa recapitalisation, quelles sont les perspectives de la Société générale ?
Madame Obolensky, au-delà de son rôle bien connu de lobbying, la FBF organise-t-elle des échanges d'informations et d'expertises entre ses adhérents sur le sujet de l'organisation des contrôles internes ou bien celui-ci est-il tabou ? La surveillance du risque est-elle du seul ressort de la Commission bancaire ?