, a posé les quatre questions suivantes :
- La première concernait le recours aux entreprises sous-traitantes, dont les avanies avaient été racontées dans un livre publié en 1986 en Allemagne, « Tête de Turc », par Günter Wallraff. Compte tenu de la chasse aux coûts pratiquée dans de nombreux domaines, le recours aux entreprises prestataires ne constitue-t-il pas une augmentation du facteur « risque » et l'ASN les contrôle-t-elle ?
- A propos de l'opinion critique de l'ASN sur la rigueur d'exploitation dans certaines centrales nucléaires d'EDF, est-il possible d'en dire davantage ?
- S'agissant de la coopération dans le domaine nucléaire avec les pays émergents, par exemple la Libye, l'ASN a-t-elle formulé des préconisations ?
- Enfin, des dépêches d'agence diffusées à la fin du mois de mars ont signalé qu'un membre du réseau « Sortir du nucléaire » avait été placé en garde à vue pendant une dizaine d'heures et interrogé par la DST à propos d'un document confidentiel émanant d'EDF, qui évoquerait l'absence de garantie de sécurité dans l'hypothèse où un avion tomberait sur une centrale nucléaire. Il existe de nombreux fantasmes à ce sujet. Qu'en est-il, et la gravité de la question justifiait-elle l'intervention de la DST ? Quoi qu'il en soit, quelle est l'analyse de l'ASN sur la sécurité dans un tel scénario ?