Même en cette période de crise, le nombre de passagers et de mouvements continue à croître légèrement. Les spécialistes estiment que la région parisienne aura besoin de 600 000 mouvements dans les 20 prochaines années. Orly étant limitée à 200 000 mouvements et le développement de Roissy étant freiné par les considérations environnementales, quelle est votre position quant à la réalisation d'une autre plate-forme – si ce n'est à Chaulnes, peut-être à Vatry ? Comment celle-ci pourrait-elle s'insérer dans votre partenariat avec Schiphol ?
Quelques mots par ailleurs sur l'aménagement du territoire. Un aéroport entraîne des contraintes d'urbanisme qui pénalisent les communes qui les subissent, bien qu'elles ne bénéficient pas de retombées directes, notamment fiscales. L'article 43 de la loi de programmation relative à la mise en oeuvre du Grenelle prévoit une incitation, bien timide, pour que les entreprises participent à l'aménagement du territoire, ce qui va au-delà de projets comme Coeur d'Orly. Sans doute devriez-vous mettre en oeuvre la culture d'établissement public dont vous avez parlé pour améliorer les choses et pas seulement sur le plan acoustique.