Monsieur le président, je tiens à apporter une précision : je ne suis pas là en tant qu'historienne, ni au nom d'une association ou d'une communauté, mais au nom du Comité pour la mémoire de l'esclavage, qui a été installé par le Gouvernement lui-même.
Je ne suis pas porteuse de la date du 10 mai. Le Comité non plus. Il s'agit d'une proposition qui a été faite par le Comité au Gouvernement. Le Gouvernement a accepté cette proposition et a pris un décret en ce sens en février.
Enfin, je répondrai à M. Issindou que l'oubli n'est possible que lorsque l'on n'a plus le souvenir.