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Intervention de Luc Chatel

Réunion du 21 janvier 2009 à 15h00
Questions au gouvernement — États généraux de l'automobile

Luc Chatel, secrétaire d'état chargé de l'industrie et de la consommation :

Monsieur le député, comme vous l'avez indiqué, les états généraux de l'automobile ont rassemblé hier, à Bercy, plus de mille personnes, plus de deux cents journalistes, et surtout réuni pour la première fois l'ensemble de la filière afin de débattre de son avenir. Étaient ainsi présents non seulement les constructeurs, les équipementiers, les sous-traitants, mais aussi les représentants du personnel de l'automobile et les parlementaires : je vous remercie, monsieur le président du groupe d'études « Automobile » de l'Assemblée nationale, d'avoir participé à ces états généraux, ainsi que de nombreux députés de la majorité et de l'opposition.

La situation est grave, car c'est la survie du secteur de l'automobile qui est en jeu. Des mesures exceptionnelles sont nécessaires pour riposter à la crise financière, à la crise de la demande et à celle de l'actuel modèle économique de l'automobile.

Les propositions qui ont émergé de cette journée et des contacts que nous avons vont nous permettre de proposer, au cours des prochaines semaines, un plan de relance de l'automobile. Ce plan massif et à leviers multiples devra toucher l'innovation et nous permettre d'être les meilleurs dans les véhicules automobiles de demain, donc fédérer les initiatives existantes.

Il faudra aussi activer le levier du financement. Le Premier ministre a donné, hier, de premiers éléments de réponse et il nous faudra aller plus loin. Il faut également favoriser les relations au sein de la filière : beaucoup de PME de la sous-traitance automobile ont hier insisté sur l'amélioration de la nature des relations avec leurs donneurs d'ordres. Enfin, il nous faut travailler sur l'emploi et les compétences, qui vont évoluer dans les années qui viennent.

Ces états généraux de l'automobile vont nous permettre de répondre vite à la crise. Je soumettrais, dans les prochains jours, nos propositions au Président de la République qui pourra annoncer un plan au cours des prochaines semaines. La France n'abandonnera pas son industrie automobile, mais en contrepartie, il faut que l'automobile n'abandonne pas la France. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

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