Monsieur le député Rolland, notre système de santé est notre patrimoine commun : le réseau hospitalier, avec 3 000 établissements, est le plus dense du monde, et le taux de médecins est le plus élevé des pays de l'OCDE. Il n'en montre pas moins des failles et des inégalités : il a besoin de moyens, d'où l'augmentation de 3,1 % des dépenses d'assurance-maladie dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009, taux bien supérieur à la croissance de la richesse nationale, sans oublier, bien sûr, le grand projet de loi de réorganisation à l'élaboration duquel vous avez activement participé.
Les effets pour les Français en seront très concrets : réorganisation de l'hôpital, mutualisation des moyens, meilleure coordination entre l'ambulatoire, l'hôpital et le médico-social, meilleure organisation de la permanence des soins et désengorgement des urgences. Ce sera aussi une grande loi de démocratie sanitaire, car notre système est performant, mais centralisé à l'extrême. Il importe de convoquer de nouveaux acteurs pour assurer sa gestion :…