Dans cette situation, il faut distinguer ceux qui ont fait usage du droit de retrait, afin d'exprimer leur émotion à la suite de l'agression d'un de leurs collègues. Un cheminot agressé est un cheminot traumatisé, dont la famille est traumatisée, et dont les collègues de travail, qui peuvent être traumatisés eux aussi, sont en tout cas solidaires. Dans ce cas-là, il n'y a pas besoin d'ajustement. En revanche, je demande aux dirigeants de la SNCF d'engager immédiatement des discussions, des négociations, afin d'améliorer les modalités d'accompagnement des victimes d'agression. La solidarité peut et doit s'exprimer, mais sans que le trafic soit paralysé.