Exactement.
Or tout le monde semble vouloir ignorer qu'aujourd'hui, le danger ne vient pas des Américains, mais des Chinois, des Russes, des Indiens, voire des Brésiliens, qui progressent de manière très rapide sur le plan technologique et qui vendent leur matériel dans le monde entier moitié moins cher que nous. Le risque est que, demain, nous soyons confrontés à de nouveaux concurrents non seulement dans le domaine industriel, mais également sur le terrain militaire. Ce que j'appelle « l'écart arrière » est en train de se fermer. Si nous ne le maintenons pas, nous devrons nous préparer à de lourdes difficultés. C'est pourquoi il est essentiel que l'industrie en général et les PME en particulier se sentent à nouveau attirées par les marchés de la défense et permettent à la France de récupérer son avantage technologique.