On ne ferme pas obligatoirement la porte au recrutement de linguistes civils sur certains théâtres – pour les employer dans les forces spéciales, par exemple. Ce qui me semble le plus difficile, c'est de prévoir le théâtre sur lequel on devra agir. En Afghanistan, on parvient à répondre aux besoins dans la durée. Mais comment savoir où il faudra intervenir demain et à quel type de linguiste il faudra avoir recours ? C'est beaucoup plus difficile, d'autant qu'il est parfois nécessaire de maîtriser des dialectes très focalisés. Cela oblige à recruter, sous diverses formes contractuelles, des personnes au niveau local, ce qui est difficile à anticiper.