Il me semble d'ailleurs que, dans le passé, vous avez tenté de défendre d'autres modèles dont on sait comment ils se sont achevés. (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Monsieur Bocquet, il y a cependant un point au moins sur lequel nous pouvons être d'accord. Nous pensons, dans la majorité, qu'il n'est pas acceptable qu'une grande entreprise ou une grande banque qui, parce que la crise la met en difficulté, se tourne vers l'État, donc vers les contribuables, puisse en même temps distribuer des dividendes et octroyer à ses dirigeants des rémunérations variables en fonction de résultats qui ne peuvent pas être jugés satisfaisants dans le climat économique que nous connaissons. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)