a souligné la lenteur de leur mise en place. En premier lieu, est intervenu un processus de labellisation. Cette phase a été assez rapide. Dans un second temps, des conventions doivent matérialiser le soutien financier de l'État : or, leur mise en place a pris du retard. Aujourd'hui, 227 projets ont été labellisés. Seules 40 conventions étaient signées en septembre 2006. Fin 2006, elles étaient moins de 100 et on en dénombre aujourd'hui entre 160 et 170. La priorité est de combler ce retard. Il existe une grande diversité des maisons de l'emploi. Elles reflètent le dynamisme des bassins d'emploi, les initiatives des élus et la qualité des partenariats locaux. L'enjeu est de développer les partenariats avec les chambres consulaires, les organismes professionnels et les partenaires sociaux. La DARES vient de débuter un travail d'évaluation, mais il est difficile de porter une appréciation générale sur les maisons de l'emploi tant leur diversité est forte. Le ministre de l'Emploi et de la cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, avait créé ces maisons pour faciliter le rapprochement entre l'ANPE et l'UNEDIC. Celui-ci existe, comme le montre la création de guichets uniques, mais ce n'est pas systématique et ce n'est pas la principale caractéristique des maisons de l'emploi, qui est davantage le développement des partenariats.