Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, tous ici, sur ces bancs, nous nous faisons une haute idée de la démocratie et une haute idée du lieu dans lequel elle s'exerce principalement : l'Assemblée nationale. Il est normal que, dans cet hémicycle, les débats soient vifs : c'est légitime. Mais que ces débats tournent à l'affrontement, au blocage, à l'injure, notamment à l'endroit du président de l'Assemblée nationale, cela est inacceptable (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC), cela ne grandit pas le Parlement, cela ne grandit personne.
J'ai siégé sur ces bancs plus longtemps que la majorité d'entre vous : ce n'est pas la première fois que je vois l'opposition sortir de ses gonds et en appeler à la sauvegarde des libertés. Mais qui, mesdames et messieurs les députés, veut attenter aux libertés de l'opposition ?