On lit dans la presse française d'aujourd'hui – pas dans L'Humanité ! – que Walesa, l'ami dont vous étiez le conseiller, n'était qu'un piteux valet au service du parti communiste. Personnellement, je n'en crois pas un mot, mais je constate que l'on peut écrire l'histoire ainsi, uniquement à coup d'affirmations et de déclarations.
Je partage votre façon d'apprécier l'histoire en se plaçant sur les plans national, européen et mondial. On ne peut pas comprendre aujourd'hui la situation d'un pays comme la Pologne en laissant de côté les événements européens et internationaux. Il faut en effet prendre en compte le contexte historique.
Les jeunes ont tendance à ne jamais se replacer dans le contexte historique. Est-ce dû à l'enseignement, ou aux livres d'histoire ? L'éducation de l'histoire est en effet très importante. Celle-ci doit fournir le maximum d'éléments, sans asséner de vérités révélées.