a apporté les réponses suivantes :
– La Banque de France n'a pris aucune part dans la décision de débouclage, qui est apparue comme raisonnable aux quatre personnes dans la confidence. La décision de laisser faire – tout en surveillant l'opération – s'explique par le fait qu'une position de 50 milliards, pour une banque dont les fonds propres sont de 35 milliards, est mortelle. Il est facile, après coup, de dire que le débouclage a été effectué pendant les trois jours les pires, mais, face à une situation impensable, l'état-major de la banque n'avait pas le choix. Il a d'ailleurs opéré de façon très professionnelle, réussissant l'opération en trois jours, sans jamais atteindre les limites d'emprise sur les marchés.
– Cette opération, comme l'indique Mme Lagarde, n'a rien à voir avec la chute des marchés. Celle-ci est liée très étroitement à la crise des rehausseurs de crédits, lesquels ne sauraient d'ailleurs développer des relations endogamiques avec des banques, ce qui n'aurait aucun sens économique et financier.