La nouvelle administration va devoir faire face à des dossiers extrêmement difficiles et l'espoir que fait naître l'élection de Barack Obama entraîne aussi, pour lui, des responsabilités internationales considérables.
Il y a la crise financière et la nécessaire refondation de la gouvernance mondiale. Il y a la question de l'environnement, sur laquelle les États-Unis n'ont jamais été moteur jusqu'à présent et pour laquelle nous allons avoir le rendez-vous de Copenhague l'année prochaine, rendez-vous que ni l'Europe ni les États-Unis ne doivent évidemment rater. Il y aura la question de l'Iran, qui, avec le nucléaire, défie la communauté internationale. Il y a le processus de paix israélo-palestinien. Il y a la question de l'Irak et de l'Afghanistan.
Ce que nous pouvons dire aujourd'hui, c'est que sur tous ces sujets, les États-Unis pourront compter sur l'amitié mais également sur la détermination de la France.
Mesdames et messieurs les députés, la lucidité doit nous conduire à ne pas tout attendre d'un homme qui a d'abord été élu pour défendre les intérêts de son pays. (Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes UMP et NC.)