Bien qu'avec le Président de la République, ce soit plus la grosse caisse que le Requiem de Mozart ou La Flûte enchantée, parce qu'on ne l'a jamais vu s'intéresser de près à la culture.
C'est peut-être d'ailleurs pour cela qu'il attache si peu de prix à l'audiovisuel public, qui doit être aussi un vecteur de la création. Lui, ce qui l'intéresse, c'est d'avoir pour 2012 une télé et une radio aux ordres afin de préparer dans les meilleures conditions l'échéance présidentielle. C'est une des raisons de l'urgence déclarée.
Madame la ministre, le retour en commission est nécessaire pour libérer Jean-François Copé de la pression qui pèse sur lui et pour que vous ayez, madame, l'occasion – nous vous donnons une chance – de dire la vérité, en répondant précisément aux questions de Patrick Braouezec et en nous indiquant clairement ce que vous comptez inscrire, en catimini, dans les ordonnances pour le CNC.
Madame la ministre, nous vous connaissons et nous savons parfaitement qu'il ne s'agit pas de vos décisions. En effet, vous ne prendriez pas spontanément des dispositions aussi perverses. Au moins le feriez-vous dans la transparence. Vous nous expliqueriez ce que vous envisagez. Vous n'auriez pas spontanément recours aux ordonnances.
Tout cela a été ficelé au Palais, grâce à l'abnégation et à l'esprit de sacrifice de Jean-François Copé qui – nous le savons pour l'avoir entendu plusieurs fois – n'était évidemment pas du tout d'accord avec ce qui est imposé aujourd'hui. Et, mes chers collègues de l'UMP, vous êtes là comme les centurions des légions romaines :…