C'est pareil à mes yeux.
À l'heure, disais-je, du retrait des hélicoptères Super Puma et du retrait total de brigades de gendarmerie dans certaines îles, notamment à Raivavae et Rimatara, la Polynésie française veut être rassurée. Je ne doute pas, monsieur le ministre, que vous adopterez une position, non pas de circonstance mais d'ouverture, en bon humaniste que vous êtes.
Je vous demande donc de rassurer les personnes concernées et leurs descendants en accordant réparation aux malades qui ont été exposés, et ce quel que soit le moyen politique ou juridique envisagé. Ce serait une première compensation dans le cadre du respect des engagements de l'État envers la Polynésie.
Le texte qui nous est proposé aujourd'hui a le mérite de poser clairement la responsabilité de l'État en matière d'indemnisation. On peut toujours débattre des moyens financiers pour l'assurer,…