Pour la première fois, le Gouvernement, par la voix de son ministre de la défense dans une interview dans la presse, a expliqué que le Gouvernement était sensible à ce problème. Il a admis que la France était très en retard et n'avait pris aucune disposition pour rendre justice à toutes les victimes, contrairement à nombre d'autres États. Vous avez parfaitement raison, monsieur le ministre, c'est ce que nous pensons également.
Évidemment, on ne peut qu'être choqué que le Gouvernement fasse fi de la proposition de loi qui nous est soumise aujourd'hui. Il n'en conteste pas le bien-fondé, mais veut présenter lui-même un projet. Au moment où l'on répète que l'on veut donner plus de pouvoirs au Parlement,…