Je vais terminer, monsieur le président, puisqu'on n'a pas le temps de s'exprimer ici. (Rires.) Ne riez pas, puisque même le Gouvernement s'intéresse aujourd'hui à la question, fort heureusement ! J'ai lu l'interview de M. le ministre, que j'ai appréciée. Il se demande pourquoi on a pris un tel retard ; c'est une question légitime. Moi, je ne ris pas avec ça. Les vétérans sont là. Ceux qui ont subi ça, leurs familles, leurs descendants, vous regardent, croyez-moi !