…pour que l'on n'en rajoute pas.
Je regrette, d'ailleurs, qu'il n'ait pas été donné suite aux initiatives, tant à l'Assemblée qu'au Sénat, qui tendaient à redonner à nos assemblées une pleine capacité d'amendement en matière financière, en abrogeant l'article 40 de la Constitution. Cette modification aurait été la marque d'une vraie revalorisation du Parlement qui se serait vu reconnaître à la fois pouvoir et responsabilité.
Le droit d'amendement est essentiel à un bon équilibre entre l'exécutif et le législatif. Le texte que vous nous proposez, loin de l'affirmer, est en recul par rapport à la situation actuelle ; ce n'est pas le moindre de ses paradoxes. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)