Je disais d'ailleurs, dans cet hémicycle, au cours de la première lecture, que, tout au long de notre travail de constituant, nous avons veillé à garder une chance que nos propositions puissent être reprises par les vôtres, que nos positions puissent se rencontrer sans perdre de vue ce qu'elles pourraient apporter de meilleur à la République, à la France et aux Français.
Nous avons été nombreux à dire qu'il était possible d'accepter un progrès insuffisant à nos yeux pourvu qu'il nous fasse avancer vers une réforme plus large et qu'il ne contienne aucun recul.
Nous avons multiplié les occasions publiques de dialogue dans l'hémicycle, au sein de la commission des lois à plusieurs reprises, à Matignon devant vous, monsieur le Premier ministre.
Nous vous avons tendu la main…