« Notre histoire sociale est suffisamment jalonnée de projets menés à la hussarde, sans concertations, qui se sont soldés par de retentissants échecs, pour qu'on en finisse une bonne fois pour toutes avec l'idée d'un État qui serait seul à même de savoir ce qui est bon pour notre pays. » Cette phrase a été prononcée le 19 avril par M. Sarkozy. Un mois plus tard, l'UMP, à la hussarde et sans concertation, manifestait une exigence, celle de livrer les salariés à de futurs horaires de travail qui les ramènent plusieurs décennies en arrière.
La trahison n'est qu'une question de temps, dit-on. En l'occurrence, un mois vous aura suffi, mes chers collègues !