Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, je veux remercier tous ceux qui ont participé à ce débat serein et de qualité (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire. – Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine), qui a fait apparaître deux conceptions différentes. Certains ont exposé une position traditionnelle, le principe du « travailler moins pour travailler tous », tandis que d'autres, se fondant sur l'exemple de ce qui se fait dans d'autres États, estiment que pour travailler tous, il faut travailler plus. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
Une deuxième différence sépare la majorité de l'opposition, la première considérant, d'une part, que la démocratie au niveau de l'entreprise permettra certainement de revitaliser le dialogue social et, d'autre part, que le fait de cantonner la démocratie au niveau des branches explique le faible taux de syndicalisation. Le transfert de la négociation au sein de l'entreprise mobilisera, nous semble-t-il, beaucoup plus les salariés. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)