Alors que la diffusion de services en mode analogique et en mode numérique constitue une charge de plus en plus lourde pour l'ensemble des acteurs de l'audiovisuel, il s'agit par cet amendement de favoriser le développement de la concurrence sur le secteur de la diffusion, afin de favoriser une meilleure compétitivité des offres tarifaires.
L'entreprise TDF, détenue par des fonds de pension américains depuis que la gauche l'a privatisée une fois réalisés les investissements les plus lourds, détient un quasi-monopole sur ce marché. Son EBITDA – Earning before interest tax depreciation and amortization –, de 40 %, est très enviable. Certes, cette entreprise a de grandes qualités sur le plan technique, mais les coûts de diffusion sont, dans notre pays, de 30 % supérieurs à ceux de nos voisins européens.
Grâce à la concurrence, les télévisions comme les radios pourraient réaliser de 15 à 20 % d'économies sur les coûts de diffusion, soit, pour France Télévisions, une dizaine de millions d'euros, voire un peu plus.
L'amendement a donc un grand intérêt pour l'ensemble du monde de l'audiovisuel.