Victorin Lurel est un militant qui travaille. Toute la semaine il a été présent, pas vous ! Mais vous l'insultez et je prends sa défense. Nous travaillons ensemble, qu'il s'agisse de l'outre-mer ou du territoire métropolitain. En l'occurrence, nous partageons la même inquiétude sur l'avenir de la chaîne Tempo. Car, à force d'attendre, cette chaîne risque de disparaître puisqu'elle vit aussi de la publicité.
Pour en revenir à l'article additionnel proposé par le Gouvernement, il montre, en demandant le recours aux ordonnances, combien le projet de loi dont nous discutons est incomplet. En effet, si, au lieu que vous déclariez l'urgence, le ministère avait pris davantage de temps, si le Parlement avait été moins pressé, le recours aux ordonnances aurait pu être évité. Tels sont sans doute les propos que Victorin Lurel aurait tenus sur votre amendement et que je tiens à sa place. Nous avons travaillé sur ce projet de loi avec l'ensemble des collègues ici présents, et le fait de ne pas faire partie de la commission spéciale ne signifie pas que l'on ne s'intéresse pas au sujet.
Quoi qu'il en soit, pour élaborer ce texte dans des conditions normales, il aurait fallu le travailler en y réfléchissant plus et avec moins de précipitation. Il a fallu près de quatre ans de travail pour réformer et restructurer la BBC ; nous n'avons eu que trois mois, trois semaines ! Cette façon de travailler est inadmissible ! Et le Gouvernement, qui ne prend pas le temps de travailler correctement, va légiférer par ordonnances, c'est-à-dire sans les députés. Est-ce votre façon de respecter l'Assemblée nationale, monsieur le secrétaire d'État ?
(Le sous-amendement n° 870 n'est pas adopté.)