Je ne vois aucune difficulté à vous répondre, monsieur Mamère. Le Premier ministre, que je n'ai pas entendu personnellement, a semble-t-il tenu des propos qui ne sont en rien contradictoires avec les miens. En effet, il souhaite que le débat se poursuive et refuse l'usage d'armes constitutionnelles ; c'est également mon souhait. Je tiens à ce que le débat se poursuive. Répondant à une question, j'ai simplement fait état de la possibilité de supprimer partiellement la publicité sur les chaînes publiques par la voie du décret – ce qui n'est pas une arme constitutionnelle. J'ai également souligné qu'aucune décision n'était prise en ce sens. Le débat se poursuit donc.