Aujourd'hui, ce que l'on appelle la « rente nucléaire » est avant tout un élément de notre économie qui peut profiter aux entreprises françaises, car nous produisons l'électricité à un prix bien inférieur à ceux que pratiquent nos concurrents. Nous aurons ce débat, et nous avons, au sein de notre commission, des positions claires.
Si l'on peut comprendre la nécessité d'adaptations pour les pays situés à l'écart du réseau européen ou dont la production d'électricité est essentiellement carbonée, il n'est pas acceptable, monsieur le ministre d'État, je le dis solennellement, d'ignorer les choix stratégiques faits par certains pays en faveur du nucléaire. Si l'objectif ultime reste de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut avoir le courage de ses opinions, et je remercie le gouvernement français de l'avoir.