Madame la ministre, cela fait bien longtemps que les élus socialistes – députés ou maires – travaillent pour une production commune en matière de sécurité. Nous n'avons donc aucun problème, ni aucun scrupule à le faire, même si on essaie depuis longtemps de nous faire un procès, qui est maintenant bien dépassé.
Pour lutter efficacement contre ces phénomènes de bandes, la police et les GIR ont besoin de renseignements. On connaît ces bandes. Elles sont dans les cages d'escalier, au pied des immeubles. Si nous disposions d'une police de proximité plus importante que précédemment, en tout cas beaucoup plus nombreuse qu'aujourd'hui – elle a quasiment disparu –, il y aurait des policiers de quartier capables de donner les renseignements aux GIR pour qu'ils agissent efficacement.
D'autre part, je pense qu'il faudrait que les juges s'impliquent davantage dans ce combat et acceptent de venir discuter avec les acteurs de terrain. Souvent, la justice est trop éloignée de ces phénomènes de bandes et ne parvient pas à bien les appréhender alors qu'ils sont, je le répète, anciens.
Nous n'avons aucun scrupule à travailler avec la police. Nous le faisons quotidiennement. Nous saluons son action. Les élus socialistes s'occupent depuis longtemps de sécurité et sont présents sur le terrain. (« Nous aussi ! » sur les bancs du groupe UMP.)