Ma question s'adresse à Mme la ministre de l'intérieur.
Dans le cadre de la lutte contre la délinquance et les incivilités, le Gouvernement souhaite développer, à juste raison, les dispositifs de vidéo-protection sur l'ensemble du territoire national, et prioritairement sur les points sensibles de nos villes et de nos quartiers. Ce plan, qui a été détaillé à plusieurs reprises, prévoyait au minimum un triplement du nombre de caméras destinées à assurer la surveillance des lieux publics ainsi que des transports. Nous approuvons cet objectif, car il y va de l'efficacité de la mission des forces de police et donc de la sécurité de nos concitoyens. Aujourd'hui, tout le monde reconnaît l'utilité et l'intérêt de la vidéo-protection.
Ce plan suppose toutefois une concertation étroite, que dis-je, une collaboration avec les collectivités territoriales concernées. Malheureusement, certaines restent encore très réticentes à développer la vidéo-protection, ce qui n'est pas le cas des communes de Hem et de Drancy, où mes collègues Francis Vercamer et Jean-Christophe Lagarde attendent, par contre, madame la ministre, le financement de l'État.
Certaines collectivités territoriales restent encore très réticentes, disais-je, et j'ai en tête l'exemple d'une ville moyenne que je connais bien, et qui refuse l'installation de nouvelles caméras sur des sites pourtant très sensibles, telles que des zones situées à proximité de la gare, ou encore des rues piétonnes, et ce alors même que le financement est partiellement pris en charge par l'État.
Ma question est simple, madame la ministre : quelle action le Gouvernement entend-il mener pour vaincre les dernières réticences en ce domaine et ainsi faciliter le travail des forces de l'ordre dans leur mission de sécurité publique ?