Le coût de l'opération a été intégré par le Gouvernement, qui tablait sur une amélioration de l'efficacité. Ce coût a été de 15 millions d'euros. Pour ce qui est des résultats, nous constatons – mais je ne vais pas revenir sur les chiffres précis, qui donnent parfois de l'urticaire, ou en tous les cas des complexes, à ceux qui siègent dans la partie gauche de cet hémicycle – que dans les zones qui ont fait l'objet d'une restructuration, l'amélioration est supérieure de 1 % à ce qu'elle est au niveau national. Cela montre que la réorganisation des services a une réelle efficacité. C'est vrai pour la délinquance générale comme pour la délinquance de proximité. Et vous avez pu le constater à Marmande, dans le Lot-et-Garonne, que vous connaissez bien.
Compte tenu de l'importance des opérations déjà réalisées, il n'est pas question de rééditer une opération de cette ampleur, mais plutôt de procéder à des ajustements limités, qui tiennent compte de la stratégie de police d'agglomération. Celle-ci a été voulue par le Président de la République et permettra d'effectuer certaines réorganisations dans les grands centres urbains.
Enfin, vous évoquez certains chefs-lieux de départements peu peuplés. Pour des questions de principe et de coût, il n'est pas question de retenir en priorité cette réorganisation.