Vous ressassez toujours les statistiques de la baisse des atteintes aux biens ; je reviendrai quant à moi sur vos propos relatifs aux unités territoriales de quartier – un dispositif que nous avons examiné de près. La France compte 750 zones urbaines sensibles. Or, même avec la généralisation envisagée par le Président de la République, vous prévoyez de consacrer en tout et pour tout, dans les années qui viennent, 2,5 % des effectifs de la sécurité publique à ce qui, à nos yeux, devrait constituer une priorité – le renforcement des effectifs là où les besoins sont les plus importants. Ainsi, vous adoptez une logique de saupoudrage, bien loin de nos propositions relatives à la police de quartier.