Monsieur le député, je vous réponds à la place de Roselyne Bachelot, qui défend en ce moment même un projet de loi au Sénat. Comme nous travaillons ensemble au sein de la cellule interministérielle de crise, nous avons les mêmes réponses à vos questions.
D'abord, la France est préparée – l'OMS considère même qu'elle est l'un des pays les mieux préparés – à répondre à une éventuelle épidémie, qu'elle ait lieu maintenant ou plus tard, à l'automne, ce qui nous préoccupe également. Les laboratoires sont en train de travailler sur un vaccin adapté à cette grippe, qui doit nous permettre d'atténuer, dans la mesure du possible, les effets de l'épidémie.
En ce qui concerne les masques, la France dispose actuellement de 443 millions d'unités et a prévu d'en acheter 110 millions de plus d'ici à la fin de l'année pour assurer que les dates de péremption ne soient pas dépassées. Quant aux combinaisons, elles ne sont actuellement pas nécessaires compte tenu des modes de transmission.
J'en viens à l'aide aux pays du Sud. Aujourd'hui, vingt et un pays sont touchés, avec la caractéristique qu'aucun n'est africain. Nous avons commencé à acheminer l'aide vers les pays qui nous l'ont demandé, c'est-à-dire essentiellement le Mexique. Hier, nous avons envoyé un expert en épidémiologie et en bactériologie, et le ministère des affaires étrangères a expédié 100 000 doses de Tamiflu, répondant ainsi aux demandes qui nous étaient faites. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)