Monsieur de Rugy, votre conservatisme et votre pessimisme sont préoccupants. Vous me paraissez bien triste, et j'ai l'impression que vous ne croyez pas à l'avenir de la France. Vous semblez condamné à la fatalité, et c'est très inquiétant.
Notre politique économique est fondée sur une idée très simple : pour gagner du pouvoir d'achat et de la croissance, il faut travailler plus. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) Cette idée vous échappe, semble-t-il, et elle est assez nouvelle dans notre pays – tout au moins depuis une vingtaine d'années. Christine Lagarde l'a défendue avec brio au mois de juillet, et nous la traduisons dans ce projet de loi de finances.
Les mesures fiscales, encore une fois, ce n'est pas un coût, mais un investissement.