Ce scepticisme, madame la ministre, monsieur le ministre, semble également partagé par nos partenaires européens. Nous avons plutôt tendance à nous faire tancer par l'Eurogroupe et par la Commission, à la suite notamment du report de 2010 à 2012 du retour à l'équilibre de nos finances publiques. Ils se sont montrés plutôt sceptiques devant le rapport que vous leur avez présenté sur les perspectives pluriannuelles, rapport que j'avais d'ailleurs qualifié de « vrai conte de Noël ». La faiblesse de la croissance française et la situation de nos comptes publics suscitent des inquiétudes, ainsi que nos affichages quand on regarde ce que vous nous présentez : un déficit prévisionnel plus élevé que celui de 2007 en exécution. Il n'y a pas de quoi se vanter, et d'ailleurs le rapporteur général vient de montrer du doigt cette différence…