Donnez-moi également acte que, dans les décisions que nous prenons dans le cadre du bilan de santé, nous réorientons pour la première fois depuis longtemps le système des aides, en le resserrant, pour plus de justice.
Lorsque nos décisions seront appliquées, c'est-à-dire à partir de 2010 – ce n'est pas si loin –, plus d'une exploitation sur deux, en France, bénéficiera d'un niveau moyen d'aide compris dans une fourchette allant de 200 à 350 euros par hectare, ce qui permettra d'augmenter de moitié, par rapport à aujourd'hui, le nombre d'exploitations destinataires de ces aides. Ce resserrement nous permettra donc bien d'aller vers plus d'équité et donc de justice.
Par ailleurs, de même que nous avons rendu publiques en septembre dernier les aides du deuxième pilier en vue d'assurer la plus grande transparence, de même, le 30 avril prochain, nous rendrons publiques les aides directes nominatives du premier pilier pour toute la France et pour toute l'Europe – c'est en effet une obligation européenne.