Soyez sérieux, monsieur Peiro ! Pendant la présidence française certains débats étaient ouverts d'autres non ; cette question n'était pas à l'ordre du jour, même si nous avons obtenu les deux rendez-vous de 2010 et 2012.
Je prendrai l'exemple de l'OCM vin : entre la proposition de la Commission en juillet 2007 – j'arrivais alors au Gouvernement, et je me suis opposé à des mesures insensées comme la suppression des droits de plantation ou l'arrachage généralisée – et le vote final, quasiment à l'unanimité, il y a eu un travail très important du Conseil des ministres. Quant à la jachère, les gouvernements européens ont demandé à l'unanimité sa suppression pour faire face à la tension sur les prix des céréales.
Monsieur Peiro, en 2008, il y a eu 6 282 installations, soit 5 % de plus que la moyenne des trois années précédentes. Je veux bien que vous mettiez l'accent sur les installations qui disparaissent, mais il faut citer ces 6 282 installations nouvelles. Le paysage n'est donc pas celui que vous décrivez.