Je vous remercie, monsieur le président.
M. le rapporteur général et Mme la ministre devraient prendre conscience que, lorsqu'ils nous opposent le silence pour toute réponse, ils prennent le risque que, laissant parler notre imagination, nous ne leur prêtions de mauvaises pensées !
À moins, madame la ministre, que votre silence ne soit la traduction du vieil adage selon lequel « qui ne dit mot consent », ce qui serait une reconnaissance implicite du fait que les petites gens ne sont que des alibis vous permettant de tenir vos engagements à l'égard de ceux pour lesquels vous avez les yeux de Chimène, c'est-à-dire les privilégiés.