Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, rassurez-vous : cinq minutes, ce n'est pas long ! (Sourires.)
Vous conviendrez que cette première institutionnelle depuis la IIe République est assez paradoxale et ubuesque, puisque l'on nous demande de débattre, en réponse au discours du Président de la République, alors que ce dernier est déjà parti et ne peut donc nous écouter.