Parce qu'une réponse fondée sur les valeurs est essentielle, nous avons à honorer au moins trois grands rendez-vous.
Le premier, au coeur du discours du Président, est celui de la dette. Ne nous mentons pas à nous-mêmes. Désormais, les Français, même s'ils n'affectionnent pas l'économie – on les sait plus passionnés par l'histoire et la politique –, auront à coeur d'entendre de la part de leurs responsables politiques des propositions destinées à absorber le stock de dettes. De ce point de vue, les réponses amorcées devront très vite constituer des pistes de travail pour nous. Je pense en particulier à l'annonce de l'emprunt. Au-delà, la question centrale est celle de la dépense publique, celle qui est utile et celle qui est inutile, celle qui est productive et celle qui ne l'est plus, pour l'État, pour les collectivités locales et pour la protection sociale. (Applaudissements.)