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Intervention de Michel Mercier

Réunion du 22 juin 2009 à 15h00
Débat sur la déclaration du président de la république

Michel Mercier :

Je crois qu'il ne faut pas laisser de côté le pays rural. (Applaudissements.)

Le pays rural, ce n'est plus du tout ce que nous connaissions il y a cinquante ans. Aujourd'hui, le pays rural est aussi urbain. La population se développe, des gens viennent habiter dans les zones rurales, ils travaillent en ville ou vice-versa. L'idée même de défendre la ruralité, d'aménager le territoire, de créer des modes de transports accessibles à tous est quelque chose d'essentiel. Cela doit aussi nous conduire à renforcer la cohésion de notre pays. Il y a là, à l'évidence, de grandes réformes possibles à imaginer.

J'aborderai deux thèmes évoqués par M. le Président de la République. Notre pays doit encore être un pays où l'on produit, c'est une vérité fondamentale. On ne peut pas tous travailler dans les services. On ne peut pas tous travailler dans les services financiers. (Applaudissements.) Beaucoup de Françaises et de Français ne savent faire qu'une seule chose fondamentale : produire. Il faut qu'en France, on puisse encore travailler, produire. Nous sommes d'accord pour soutenir toutes les politiques qui conduiront à conserver à notre pays ce rôle essentiel de producteur, auquel nous ne voulons pas échapper. Nous sommes prêts à soutenir toutes les politiques qui faciliteront le travail, une fiscalité adaptée, tout ce qui permettra de répondre à nos concitoyens.

Si, lors des élections européennes, autant de Français se sont prononcés en faveur des listes écologiques, c'est probablement parce que ces écologistes ont su parler aux Françaises et aux Français de sujets qui les intéressaient. Cela nous cassait peut-être un peu la tête, mais c'est cependant un vrai souci pour nos concitoyens.

Partout, on constate un intérêt grandissant pour l'écologie, la nourriture biologique. Partout, se développent le souci de préserver la planète et celui de transmettre à nos enfants quelque chose de beau et de bon. Ce souci, nous le partageons.

Rénover notre éducation ensuite : il n'y a pas que les grandes écoles ou les grands lycées parisiens dans ce pays. Je rappellerai, pour faire plaisir à M. Karoutchi, que c'est le lycée de Thizy, commune de 2 500 habitants, dans le département du Rhône – région qui ne m'est pas étrangère (Sourires) – qui a été classé premier lycée de France. (Applaudissements). Un tel classement signifie que l'on peut et qu'il faut, partout sur le territoire, trouver les bons moyens pour former tous les jeunes et assurer une vraie égalité. Nul besoin d'aller à Paris ou dans les grandes villes pour bien se former !

Tout cela nous permettra de retrouver les valeurs de la République : la responsabilité, l'action et la liberté.

S'agissant de la burka dont on parle beaucoup ces jours-ci, le groupe Union centriste considère que le respect de toutes les religions est essentiel. Respecter les libertés est fondamental et il n'y a pas de religion sans liberté.

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