L'intervention de Michel Vergnier était excellente. J'espère que les cinq dernières minutes de cette séance, durant lesquelles je vais m'exprimer, ne seront pas les pires !
Madame la ministre, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, pour des raisons que nul n'ignore, les députés de Martinique et de Guadeloupe ne peuvent participer à nos débats. Jeanny Marc, de la Guadeloupe, Serge Letchimy et Louis-Joseph Manscour, de la Martinique, qui ont beaucoup travaillé sur ce texte et cosigné nombre d'amendements, n'ont pas pu nous rejoindre. J'espère qu'ils pourront participer à la discussion des articles. Pour ce faire, le Gouvernement devra prendre toute sa part dans ce qu'il lui revient de résoudre et, surtout, assainir la situation économique et réduire les disparités sociales outre-mer.
Vous vous êtes rendue sur place, madame la ministre. Vous connaissez donc la situation et, quelles que soient les remontées qui vous parviennent des services déconcentrés de l'État, vous savez que le système de santé, dans nos territoires, mérite, à différents degrés, des accompagnements et des ajustements, notamment sur la diversité de la demande de soins, sur son niveau de solvabilité, sur les pathologies particulières et sur la faible démographie médicale dans les zones enclavées.
Il nous est permis de penser, pour ce qui concerne l'outre-mer, que le meilleur est à venir. En effet, répondant à une question en janvier de cette année, vous avez déclaré que vous alliez élaborer un plan complémentaire à votre projet de loi. Ce plan, concernant les établissements hospitaliers des outre-mers, serait axé autour de la fidélisation des personnels soignants, de la prise en considération des spécificités insulaires, des réalités continentales de la Guyane en Amazonie,…