À Sdérot, nous avons pu mesurer combien dramatique était l'angoisse de la population du sud d'Israël. À Gaza, nous avons rencontré la population et nous sommes rendus dans les zones industrielles dévastées ; nous nous sommes entretenus avec les ONG et avons aussi mesuré la terrible souffrance du peuple gazaoui.
Il est clair que la guerre ne résoudra rien et que seule une solution politique peut apporter la paix, solution qui passe par une réconciliation au sein de l'autorité palestinienne et par des négociations entre celle-ci et l'État d'Israël. Il faut également tenir compte de l'influence néfaste, sur le processus de paix et auprès du Hamas, de la Syrie et de l'Iran, dont la démarche vise à la destruction de l'État d'Israël.
L'attitude des Présidents Sarkozy et Moubarak a été saluée, de même que le respect de la trêve, bien qu'il soit aujourd'hui difficile. Toutefois, compte tenu des élections israéliennes – dont va émerger un nouveau gouvernement –, de l'acceptation, par le Président iranien, de la main tendue du Président Obama…