Le déficit des hôpitaux publics, y compris celui du CHU de Fort-de-France, n'est pas une fatalité. Au demeurant, nous n'en sommes pas au niveau que vous citez : si un déficit de 6 millions d'euros a été constaté en 2007, pour 2008, nous avons accompagné le retour à l'équilibre grâce à une augmentation notable des crédits de contractualisation, qui se poursuivra et sera amplifiée en 2009.
Nous avons enfin ouvert le pôle mère-enfant en mars 2008 et une aide structurelle de 2,7 millions d'euros a été accordée afin de permettre l'embauche de quatre-vingts personnes qui renforceront principalement les activités de gynécologie et de néonatologie.
Dans le même temps, nous avons engagé la rénovation des services d'urgence.
Nous aborderons globalement les problèmes sanitaires en outre-mer. Ainsi, avec mon collègue Yves Jégo, nous présenterons le plan « santé outre-mer » à la fin du mois de février, à la Martinique et en Guadeloupe. Celui-ci s'articule autour de trois axes : la fidélisation des personnels soignants, la prise en compte des spécificités insulaires, et le développement des coopérations, en particulier pour ce qui touche à la recherche.
J'entends également accompagner la remise en ordre du parc hospitalier ; d'ores et déjà, dans le cadre de la première tranche du plan « Hôpital 2012 », 93 millions d'euros ont été accordés au CHU de Fort-de-France.
Monsieur le député, vous le constatez : depuis dix-huit mois, avec Yves Jégo et le Gouvernement, nous n'épargnons pas nos efforts pour permettre à nos compatriotes d'outre-mer d'avoir accès à une offre sanitaire de qualité. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)