Une fois encore, vous démontrez aux Français que vous n'avez rien à proposer. Nous sommes prêts, nous, à renforcer ce texte, comme nous avons travaillé sur celui de la loi TEPA, lequel commence d'ores et déjà, contrairement à ce que vous venez de dire, à produire des résultats.
Au cours des prochains débats, nous allons aborder toutes ces questions de façon plus approfondie. Mais je peux vous dire dès à présent la volonté des députés du groupe UMP à répondre aux attentes des Français.
Enfin, et c'est peut-être là le plus dommageable, vous démontrez aux Français vos propres contradictions sur le sujet. En effet, la semaine dernière, c'est bien le groupe UMP qui a utilisé sa niche parlementaire pour organiser un débat sur la question. Et quel dommage, soit dit en passant, que vous n'ayez pas pris vous-mêmes cette initiative ! Au cours de cette séance, vous déclariez ceci – écoutez bien : « La lutte pour le pouvoir d'achat, ce n'est pas le rendez-vous d'un jour, ce n'est pas le projet d'un jour, c'est la politique au cours des années que nous aurons, les uns et les autres, et tout particulièrement les Français, à juger sur pièces et sur place. » Eh bien, mes chers collègues de l'opposition, les Français, par deux fois, ont jugé que votre politique des 35 heures avait suffisamment plombé leur pouvoir d'achat. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)