Non, madame, je suis désolé de rappeler que le nombre d'heures supplémentaires est limité à 40 heures ou 80 heures dans beaucoup de branches. Dans des secteurs qui ont besoin de main-d'oeuvre, des salariés ne peuvent pas s'exprimer. (Plusieurs députés UMP entrent dans l'hémicycle, salués par des « Ah ! » sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
C'est la raison pour laquelle le texte actuel, quelle que soit sa complexité, répond à l'exigence de la diversité des attentes. Certes, il s'agit d'une mesure conjoncturelle. Mais, dans tous les pays européens et dans le monde entier, nous constatons une angoisse nouvelle face à la montée des prix des produits alimentaires et de l'essence. C'est pourquoi, par respect pour les salariés et les négociations salariales, et compte tenu du fait que la loi de janvier 2007 ne permet pas de négocier librement les heures supplémentaires, le Gouvernement a proposé ce projet qui répond à l'attente et au besoin de pouvoir d'achat.