Je ne parle évidemment que du cannabis, et non des drogues dites dures. Depuis le 31 décembre 1970, nous nous empêtrons dans des discussions et des dispositifs invraisemblables car cette loi, terriblement répressive, ne sert à rien aujourd'hui. Qui plus est, elle est inégalement appliquée selon les territoires et les origines sociales, et parfois pas appliquée du tout. C'est ainsi que l'on décrédibilise le monde des adultes qui a fait de telles lois – et en l'occurrence les parlementaires.
Les jeunes d'aujourd'hui comprennent d'autant moins ces excès que notre pays, bien qu'il ait la législation la plus répressive d'Europe en matière de stupéfiants, se retrouve à être celui où l'on compte le plus grand nombre de consommateurs.