À l'époque, j'avais estimé que cette proposition nécessitait l'avis de l'Assemblée de Corse. Cet avis a été rendu. Aujourd'hui, il ne faut plus tourner autour du pot.
Monsieur Vaxès, nous défendons ensemble la pluralité et la démocratie. À mon sens, elles passent, en Corse comme ailleurs, par une majorité et une opposition, que celle-ci soit unique ou plurielle. Un seul exemple : en 1998 la gauche était très plurielle et divisée ; en 1999, parce qu'elle ne pouvait plus se représenter de la même façon devant les électeurs, elle a constitué une liste de la gauche plurielle. De même, la droite gaulliste, libérale et centriste que j'ai l'honneur aujourd'hui de représenter était divisée en 1998 et composée de quatre à cinq listes ; après la dissolution de 1999, elle n'a pas osé se présenter à nouveau divisée devant les électeurs et elle s'est rassemblée.
Se rassembler sur des idées et des projets n'est pas contraire à la démocratie. En tout cas, c'est souhaitable pour l'efficacité, la transparence et la responsabilité devant les électeurs.
Voilà pourquoi je demande, comme la commission et le Gouvernement, le rejet de ces amendements. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)