Nous sommes l'Assemblée nationale en train d'examiner un projet de loi. L'un des principes fondateurs de notre Constitution est d'éviter que, comme sous les précédentes républiques, le Parlement soit inactif, désorganisé, et que le pays ne soit plus dirigé. Dans ce cadre-là, nos institutions prévoient que le Gouvernement est le maître de l'ordre du jour – dans le respect de la Constitution et dans certaines limites.
Le Gouvernement vient de prendre une initiative totalement conforme à nos institutions. Et le résultat, c'est trente minutes de débats qui me plongent dans une tristesse infinie, où j'entends des mots comme « coup de force »…